Schéma d’organisation sociale et médico-sociale 2024-2028 : lutter contre les non-recours et mieux inclure acteurs de terrain et usagers

Intervention d’Astrid Brobecker lors de la séance plénière du Conseil départemental Hauts-de-Seine du 18 octobre 2024.

Monsieur le Président, chers collègues,

Nous remercions les services pour le travail important d’analyses des besoins permettant de disposer d’un diagnostic ville par ville. 

Des fiches-actions parfois lacunaires

  • Sur les « dispositifs allers vers » , il me semble manquer le bus santé femmes, dispositif important pour les femmes dans nos villes et d’autres dispositifs de l’institut des hauts de seine  
  • Sur la santé mentale des jeunes,  nous pourrions réfléchir avec l’ARS à la mise en place d’équipes mobiles santé mentale jeunes. De plus, compte tenu de la prévalence du suicide des jeunes, l’action devrait sans doute être plus engageante que simplement « réfléchir », comme le propose ce schéma. Peut-être pourrions-nous mettre en place des contrats territoriaux en santé mentale afin de mettre en place des parcours de santé en partenariat avec tous les acteurs impliqués dans le champ de la santé mentale – secteurs de psychiatrie, médecins généralistes et spécialistes, maisons de santé, établissements, services médico-sociaux et sociaux, partenaires institutionnels, éducation nationale, et universités PJJ, par exemple.
  • Sur la fiche-action “Développer des actions de prévention en matière de précarité énergétique”, il manque les actions, la case est vide.
  • Sur “Soutenir les solutions innovantes favorisant le maintien à domicile”. Sans doute manque-t-il les centres locaux d’information et de coordinations les CLIC ? 

De façon transversale, il nous semble aussi qu’il faudrait intégrer les bailleurs sociaux. Ceux-ci peuvent détecter, via les gardiennes et les gardiens, des facteurs de vulnérabilité : des personnes âgées qui ne sortent plus, des personnes handicapées vieillissantes, de potentielles violences intrafamiliales. 

Lutter contre le non-recours et mieux inclure les acteurs lors de la phase de consultation

Les différents dispositifs sont mal connus ou compliqué d’accès, entrainant des non recours aux droits.  Nous souhaitons d’abord souligner que pour les différents publics accompagnés, l’objectif est d’organiser des parcours et de communiquer sur les portes d’entrée. 

Il nous est, enfin, apparu lors de la commission solidarité, que les usagers et la CDCA ont peu été consultés (4 associations et une seule réunion de la CDCA), ce qui n’a pas permis de recueillir leurs besoins. Nous avons noté, comme vous, que cela est un axe d’amélioration. En tant que membre de la commission solidarité, nous n’y avons pas été conviés. 

Pour ces raisons, nous nous abstiendrons. 

Retrouvez ICI notre compte rendu complet de la séance publique du 18 octobre 2024.

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