Rapport Social Unique 2024 pour les services du département des Hauts-de-Seine

Intervention de Dominique Trichet-Allaire lors de la séance plénière du vendredi 5 décembre 2025 du Conseil départemental des Hauts-de-Seine.

L’an passé, j’avais alerté sur la proportion d’agents contractuels, atteignant alors quasiment un quart des effectifs. Et bien nous y sommes : cette année – 2024 – encore, le recours aux contractuels est passé de 23,6% à 26,3%. On a donc désormais franchi ce seuil symbolique : un peu plus d’un quart des effectifs sont des contractuels (1 agent sur 4 n’est pas fonctionnaire).

Et c’est un chiffre d’autant plus significatif quand on constate que c’est d’abord la catégorie A qui est impactée : désormais 35% des effectifs catégorie A sont des contractuels. De plus, on apprend aussi que sur 390 départs définitifs en 2024, la moitié concerne des agents de catégorie A.

Donc l’emploi de contractuels concerne surtout les postes d’encadrement et de prises de décision, ce qui interroge sur une perte de vocation à travailler pour le service public et l’intérêt général au sein du Département.

Mais peut-être qu’une des stratégies du service RH pour attirer les jeunes gens au sein du département est de les former et ainsi les fidéliser via l’apprentissage ? c’est un doublement des contrats d’apprentissage que nous pouvons constater depuis l’an passé. Ce qui illustre l’attractivité que bénéficie la collectivité territoriale d’une part, et je l’espère le signe de personnel formé aux métiers carencés. Malheureusement, cette année une fois de plus, nous n’avons aucune information sur le parcours professionnel de ces apprentis et de leur éventuelle insertion professionnelle au sein du Département.

L’absentéisme reste stable entre 2024 et 2023, ce qui est assez rassurants, alors que parallèlement celui-ci progresse dans le secteur privé.

L’absentéisme est un indicateur fréquemment évoqué pour caractériser l’efficacité pour ne pas dire, la performance d’une structure, mais aussi les dysfonctionnements divers, et plus globalement une dégradation des indicateurs sanitaires et sociaux. Un bon point donc, pour le Conseil départemental.

En revanche, gros point noir, et je ne lâcherai pas l’affaire sur ce point : la Qualité de vie au Travail ! Cette année encore, le RSU ne fait aucune mention de quelconques baromètres permettant de mesurer le bien-être au travail ni la Qualité de Vie au Travail. Aussi je réitère la même question que je vous ai posé l’année dernière : Comptez-vous en mettre en place ?

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