Quelles aides pour nos jeunes ?
Tribune de Chantal Barthélémy-Ruiz parue dans Hauts-de-Seine Magazine, n°90, septembre-octobre 2023.
Elus départementaux, nous connaissons grâce à notre mandat les possibilités offertes aux jeunes, en particulier les collégiens. Mais qu’en est-il pour vous ?
Saviez-vous que cet été, plusieurs sites du département proposaient gratuitement des initiations à des sports, voile, aviron, canoé-kayak, plongée… pour les jeunes et vos familles, des balades en bateau sur la Seine ?
Saviez-vous que les collégiens, sous conditions de ressources, ont droit au prêt d’un ordinateur durant quatre ans ?
Connaissiez-vous l’existence du Pass + permettant aux ados d’aller gratuitement au cinéma, au théâtre, d’acheter livres ou musique, mais aussi de pratiquer un sport dans les nombreuses associations partenaires ?
Si vos enfants souhaitent créer de la solidarité avec des pays moins favorisés, saviez-vous qu’ils peuvent se voir aider après avoir candidaté à un appel à projet ? De même pour les jeunes en insertion, ou pour ceux qui veulent lancer une activité relevant de l’Economie Sociale et Solidaire.
Malgré les efforts importants des services du Département, l’un des problèmes reste celui de l’information. Saluons les efforts et l’inventivité des moyens mis en oeuvre pour permettre l’accès des jeunes à la culture, au sport, à l’emploi. On est étonné du chiffre des visiteurs pour certaines vidéos du Département sur des réseaux fréquentés par les ados. Et tous les parents des collégiens ont accès à la plateforme OZE. Et pourtant le recours à ces aides du 92 varie selon les communes. De même les professeurs ne sont pas informés partour des actions culturelles proposées aux collèges, ce qui est dommage. Elus, nous aidons aussi à cette transmission.
La communication du département gagnerait à s’affiner encore en fonction des territoires en collaborant par exemple avec les structures locales en contact avec la jeunesse, qui se feront certainement un plaisir de transmettre ces infos à leur public.
Faire c’est bien, le faire savoir c’est indispensable. Un grand pas a été franchi, il faut maintenant trouver comment toucher ceux qui ne cherchent pas à s’informer de façon proactive.